Hanouccah avec 100% Lahayal dans les bases militaires
Loin des polémiques sur les implantations ou des prévisions alarmistes sur la sécurité, les soldats de Tsahal se réchauffent aux lueurs de Hanoucca. Tout au long de la fête des lumières, les volontaires de l'association 100 % Lahayal visitent des bases pour leur tenir compagnie.
Plus que de simples livreurs de soufganiyot (beignets) et autres pâtisseries d'usage, les bénévoles et invités viennent assurer les vaillants combattants de leur soutien et de leurs encouragements. "Je suis étonné et émerveillé par la gentillesse des soldats", commente un visiteur à la fin de la journée.
La bouche pleine et le sourire aux lèvres, les jeunes recrues invitent les visiteurs à explorer leurs quartiers. Ils confient leur quotidien aux oreilles attentives des volontaires qui les servent avec enthousiasme, voire en chanson.
Tout spécialement venus de leur yeshiva, des bénévoles de l'association 100 % Lahayal ont visité, parfois pour la première fois, une base militaire. Au programme : chants de Hanoucca et allumage des bougies en prière. Le rabbin du Beth Habad de Jérusalem, Avraham Haviv, rappelait mardi soir que les ness (miracles) de Hanoucca se renouvèlent à chaque génération.
Allumer les hanoukiot protège Israël et son peuple. Rien n'est donc plus important qu'illuminer les bases de Tsahal, et éclairer les soldats. Chaque soir, depuis le 25 kislev (12 décembre), le scénario se répète pour le président de l'association, toujours à l'écoute des fils d'Israël.
Ces jeunes ont à peine 20 ans. "Mais je leur tire mon chapeau", s'exclame un visiteur, "ils nous sourient alors qu'ils travaillent si dur tous les jours pour protéger notre pays... Ils font tellement d'efforts !" Une autre personne d'ajouter : "Ce que l'on fait pour eux ne suffit pas".
100 % Lahayal fait pourtant ce qu'elle peut : grâce aux dons privés, l'association a pu offrir cette année des sacs, équipements de premiers secours, bons d'achat et paires de phylactères. Durant la guerre du Liban, des vivres étaient envoyés chaque jour aux unités sur le front.
Cet hiver, 100% Lahayal a également organisé avec Tsahal une journée pour les parents de soldats tombés au front, lors de l'opération Plomb durci à Gaza. "Nous voudrions pouvoir faire plus, mais nous manquons de moyens", commente le fondateur de l'organisme, Daniel Pinto. "Les gens n'ont pas conscience que nos soldats ont besoin d'être soutenus au quotidien." Jérusalem Post